Caleb était habitué aux coups, aux blessures et, oui, habituellement il rentrait chez lui se soigner. Il hébergeait maintenant l'ange Ciel, un bon ami à lui. Mais voilà, cette fois il ne pouvait pas se soigner lui même car un bout de l'arme s'était casser et était toujours en lui. Ce foutu bout de métal bougeait toujours, le blessant de plus en plus et l'archange avait toute les peines du monde à se soigner. S'était pour ça qu'il était venu. S'était ridicule, certes, mais nécessaire car la blessure était du côté droit et l'ange était droitier. Oh, il savait manier les armes de la mains gauche et un tas d'autre truc, mais il manquait parfois de précision et il en avait de besoin pour attraper le bout de métal au lieu de l'enfoncer encore plus dans son corps.
À peine était-il arrivé dans l'hôpital qu'on l'avait pris en charge. Uriel était un bénévole qui se tenait a chevet des mourants, leur apportant la parole s'ils le voulaient ou était la main qui tenait la leur en attendant que leur dernier souffle traverse leurs lèvres. Il était bien aimé là-bas car il donnait souvent un coup de main, connaissant une bonne partie de la médecine puisqu'il l'avait vu évoluer avec le temps. Il connaissait mieux que personne les maladies, sachant leurs moindres symptômes. S'était l'aventage d,avoir son âge et d,avoir passé la majorité de sa vie sur Terre! Il était connu comme étant le Veilleur, l'archange terrestre...
Une infirmière avait commencer à recoudre la plaie et Uriel était incapable de parler tant la douleur était intense, se fut pratiquement un soulagement quand elle partie. Il regarda le nouveau venu, une légère grimace de douleur sur le visage. S'il avait mal? Oh oui!
- M'en parlez pas... une dague, la pointe de la lame c'est brisée. Je ne parviens pas à la retirer. Une arme contre les anges quoi, pas facile de se régénérer avec même pour moi. Pas de la camelote cette fois, ils avaient prévu le coup...
Il gémit en se redressant un peu plus pour s'étirer.
- Deux supérieurs et quatre inférieurs. Et puis, je suis habituer de souffrir...
Uriel le regarda l'englober d'un mouvement de main.
- J'aimerais bien que vous me refiliez un coup de main pour retirer cette pointe. J'arrive pas à lui mettre la main dessus.
Il soupira en passant une main sur la plaie pour en essuyer le sang qui ne cessait de couler.
- Et oui, je cherche quelqu'un, mais je peux voir ça plus-tard, ce n'est pas quelque chose qui presse. À chacun sa vie quoi